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tout commence ici

Cheminement d'une pensée
  • site-icon22 octobre 2020 —
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Tout commence ici, par une sombre affaire de policière malhonnête, il y a presque 2 ans de cela. Et le 17 avril 2019, arrivait au tribunal de Montpellier ma demande de première audition (envoyée 2 jours plus tôt à la juge), afin d'accéder au contenu du dossier d'enquête concernant ma plainte contre une policière pour faux et usage de faux dans une procédure judiciaire. Procédure falsifiée (dès le 11 décembre 2017) qui m'avait fait découvrir la prison durant 4 mois (du 13 décembre 2017 au 17 avril 2018). Une ou plusieurs personnes de la police de Montpellier avaient menti lors d'une enquête menée à charge contre moi pour des menaces de mort imaginaires (accusation formulée par un couple: un islamiste, Adel Mendi, et sa compagne, Marion Mas).

Certains juges inconscients

Dès le 11 décembre 2017, ce coup bas bien orchestré était passé comme une lettre à la poste auprès de (certains) magistrats du parquet aussi naïfs que stupides (les conditions de travail, décrites ici et , ne facilitent pas les choses, mais elles ne justifient pas tout). L'un deux (Stéphane Béres très certainement) avait donc eu la formidable idée de recourir à la procédure dite de "comparution immédiate". Ils en parlent aussi sous le terme de "traitement en temps réel": bon sang, on dirait qu'ils vont sauver le monde. Les gens de justice ont un beau vocabulaire, une novlangue bien à eux pour se voiler la face quand il s'agit de piétiner les valeurs qu'ils ont pourtant fait le serment de défendre. Ils pourront répondre que les politiques ne leur donnent pas les moyens d'accomplir leur mission et ils auront tout à fait raison. Mais alors se pose la question de la responsabilité individuelle: accepte-t-on d'être le rouage d'un système que l'on sait injuste? Comme quoi le carriérisme peut faire des miracles chez certains. Mais revenons à nos moutons, pourquoi critiquer la comparution immédiate? C'est parce que t'es jaloux, non? Oui, peut-être. Il faut dire que n'importe qui aimerait se faire juger après avoir passé 2 nuits en garde à vue avec des néons dans la figure qui vous empêchent de trouver un sommeil trop réparateur. Il ne faudrait pas que vous soyez trop en forme pour la suite.

Avocats plus ou moins gourmands

Car c'est l'avocat commis d'office qui viendra vous sauver, si vous en avez demandé un. Enfin, je dis "sauver" mais ne nous enflammons pas. La nature humaine étant ce qu'elle est, avec toute sa complexité, le hasard décidera de vous offrir une oreille plus ou moins attentive et une implication plus ou moins admirable. Quoi qu'on en dise, les avocats commis d'office restent des humains avec leurs qualités et leurs défauts, comme tout le monde. Mais le problème avec l'avocat, c'est qu'il a besoin de blé pour vivre et certains ont des besoins de blé particulièrement élevés —la cupidité et l'orgueil sont sans limite. Il faut toujours que, comme tout le monde, ils s'abaissent à comparer l'argent qu'ils tirent chacun de leur travail. Ah, si seulement ils étaient loin de tout ça, uniquement guidés par leur soif de justice... Parce que le problème avec l'argent ou le profit, c'est qu'il viendra influencer le degré d'implication de votre défenseur. Du coup, une justice à deux vitesses au bout du chemin. Personnellement, j'estime avoir eu affaire à des avocats de qualité moyenne, un pour la garde à vue et une autre pour le procès. Mais bon, le dossier d'enquête avait été trafiqué en amont (ce que je ne savais pas encore) et donc un avocat de qualité supérieure n'aurait certainement pas changé grand-chose. Pas à ce moment-là mais plus tard oui. Parce qu'après avoir été jugé coupable, emprisonné puis fait appel, après avoir été condamné à 4 mois de détention réelle à la fin, après avoir subi ma peine (du 13 décembre 2017 au 17 avril 2018), j'ai pu lire soigneusement les motifs de ma condamnation, comparer les preuves et comprendre à quel point le dossier d'enquête avait été trafiqué et bâclé.

Un beau chantier

Les policiers ont leur langage bien à eux comme les gens de justice. Et parce que même les dérives méritent un nom, ils utilisent le mot "chantier" pour parler d'un coup monté. Et moi, j'ai eu droit à un beau chantier, il manquait 2 preuves capitales (pour prouver mon innocence) dans le dossier qui a été envoyé aux juges:
— une main courante du 25 novembre 2017 (déposée au commissariat de Montpellier) indiquant que j'affirmais avoir été menacé de mort (menace d'égorgement) la veille par un voisin (islamiste et se nommant Adel Mendi, me traitant de "sale chien de mécréant"),
— la liste de mes appels le soir du 11 décembre 2017 à la police (8 appels car mystérieusement, ils étaient tous rejetés ou une policière m'envoyait balader, au bout du fil) où l'on m'a accusé d'avoir menacé de mort ce soir-là, accusation formulée par le voisin (Adel Mendi) désigné par la main courante du 25 novembre, avec sa compagne (Marion Mas)... comme par hasard.
Par magie, ces éléments étaient tous les deux portés disparus bien que je les aie évoqués lors de mon interrogatoire.

Riposte judiciaire

Du coup, après avoir passé 4 mois de prison (du 13 décembre 2017 au 17 avril 2018) et découvert le pot aux roses à la sortie, je ne pouvais pas me laisser marcher sur les pieds sans rien faire. J'ai donc d'abord déposé une plainte au parquet de Montpellier le 28 mai 2018 pour dénoncer la falsification de l'enquête policière. Les magistrats du parquet, certainement bien embarrassés, ne m'ont courageusement jamais rien répondu. D'où une plainte auprès d'une juge d'instruction le 18 octobre 2018.
Puis la demande de première audition qui devait me permettre d'accéder aux détails de l'enquête (dont l'identité de la policière incriminée et ses complices, s'il y en a et il y en a très certainement), arrivée le 17 avril 2019 au tribunal, comme l'atteste la preuve de réception en haut. Or que s'est-il passé le 18 avril 2019 à Montpellier, soit le lendemain?
Voilà ce qui s'est passé: une mort au commissariat central. Les événements ne laissent que peu de place au doute. Une fuite a eu lieu au tribunal et une personne a informé le commissariat de ma démarche judiciaire. Quant à savoir qui, il peut s'agir de n'importe qui: du bas de la hiérarchie au sommet. Les médias parlent jusqu'à présent de suicide, je préfère ne pas m'avancer à ce sujet, le résultat de l'enquête étant toujours inconnu à ce jour. Il faut avouer aussi que j'ai du mal à croire qu'un coup de feu n'ait pas été entendu dans un lieu clos comme un commissariat; c'est tout à fait possible, selon les circonstances, mais tout de même surprenant.

Mort, probabilité et hasard

Bien sûr, il y a la probabilité que mon courrier au tribunal n'ait aucun lien avec ce qui s'est passé au commissariat le lendemain mais bon, elle est extrêmement faible: combien de courriers contre une policière arrivent chaque année au tribunal et combien de policières meurent chaque année au commissariat? L'extrêmement faible quantité des deux données permet d'écarter assez aisément l'idée d'une coïncidence hasardeuse. Quoi qu'il en soit, en cas de doute ou de critique de quiconque, j'ai les preuves de mes courriers à disposition, ils ont tous été envoyés avec accusé de réception au tribunal, par prudence.
S'il y a bien une leçon que m'a apprise la vie, c'est bien la prudence. Contrairement à ce qu'on pense, tout peut arriver à n'importe qui, n'importe quand. L'esprit humain veut croire qu'il peut tout maîtriser, tout prévoir, que ce qu'il n'imagine pas n'arrivera jamais mais quand arrive un événement inimaginable, l'humilité est une leçon à retenir. Et le 18 avril 2019 dans l'après-midi, j'étais bien sûr déjà informé de ce qui s'était passé au commissariat, étant grand lecteur des médias (bien que conscient de leurs défauts). J'avais évidemment une hypothèse en tête mais j'ai préféré laisser couler, laisser passer le temps du deuil et de l'enquête pour voir où tout cela mènerait.

Initiative et droit de vérité

Mais aujourd'hui plus d'une année s'est écoulée et il faut bien que la vérité apparaisse au grand jour, un jour ou l'autre. Il n'y a de toute façon aucun moment idéal pour dire des vérités désagréables. J'ai choisi ce moment et cette façon, avec toute la prudence qui s'impose, et j'assume mon initiative, en accord avec mes convictions.
Je livre une partie de la vérité, celle que je connais. Quant à l'autre, celle que détiennent les autorités judiciaires et policières via leur pouvoir d'enquête, il leur appartient de la donner et non pas de l'étouffer, comme j'ai l'impression jusqu'à présent. Je sais très bien que ces autorités rendent plus de comptes à leur hiérarchie qu'aux sans-grade, mais il serait peut-être temps que les choses changent.

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Points de repère...
Palais-justice-Montpellier
L'auteur de cet article est le créateur de ce site.
► Victime d'un fiasco judiciaire (ayant débuté le 11 décembre 2017 à Montpellier, par une enquête policière trafiquée et bâclée) et ayant injustement passé 4 mois de prison (du 13 décembre 2017 au 17 avril 2018) pour des faits imaginaires ("menaces de mort", accusation formulée par un couple: un islamiste, Adel Mendi, et sa compagne, Marion Mas), il réclame désormais publiquement justice (via ce site) –après avoir constaté que la discrétion ne mène à rien.
► Depuis le 28 mai 2018 (après sa libération), bien qu'ayant initié lui-même l'action judiciaire et apporté les preuves de son innocence, il est bien gentiment tenu à l'écart de la vérité (qu'il a contribué à faire émerger) par les autorités judiciaires.
La vérité, surtout lorsqu'elle est gênante, n'est pas trop pressée de voir le grand jour.
► Est-ce un hasard?
— 17 avril 2019: un courrier recommandé (envoyé par l'auteur à la juge) pour connaître l'identité de la policière malhonnête ayant falsifié le dossier d'enquête arrive au tribunal de Montpellier,
— 18 avril 2019: une capitaine de police se suicide au commissariat central de Montpellier.
► En septembre 2020 (soit après 2 années d'action judiciaire infructueuse), la décision est prise de lancer le site afin de rendre public le fiasco et son contexte (toujours d'actualité malgré les belles annonces politiques, qui ne sont que de la poudre aux yeux).
► Ne cherchant pas à se faire mousser, l'auteur souhaite garder un anonymat partiel. site-icon sera donc suffisant pour tout le monde.
► Il remercie au passage son ancien avocat de lui avoir appris ce qu'est la trahison. Comme quoi, une robe et un beau serment ne sont la garantie de rien.
► Amalgames et généralisations sur quiconque sont déconseillés, le vice (ou la vertu) peut apparaître partout.