
Il faut bien des gens pour juger les autres pour qu'il y ait une justice –ou un semblant de justice– dans ce bas monde. Par conséquent, les juges sont là pour faire le boulot qu'on leur demande de faire (en acceptant, plus ou moins, les conditions de travail décrites ici et là). Quant à savoir si l'on a aujourd'hui les esprits les mieux éclairés pour la mission, c'est à se demander. Certains sont là pour servir et d'autres sont là pour se servir. Il faudrait pouvoir changer de juge mais ce n'est malheureusement pas possible, ce serait trop beau. Vous tombez sur le juge qu'aura décidé le hasard ou d'autres circonstances qui ne dépendent pas de vous, ça peut être vraiment frustrant.
C'est que le hasard peut vraiment être capricieux quand il le veut. Vous imaginez que vous tomberez sur tel juge avec tel caractère et vous élaborez tel angle de défense et blablabla... Sauf que rien ne se passe jamais comme prévu, c'est toujours trop ci ou trop ça. Ça pourrait être divertissant, s'il n'y avait pas votre liberté et votre honneur en jeu. Sans compter les juges rempli(e)s de certitudes et de la certitude de leurs préjugés qui viendront vous balancer leur vision du monde, certain(e)s d'être dans le vrai alors que tous les autres sont dans le panneau. Le problème avec beaucoup de juges (pas tous), c'est qu'ils ne sont pas prêts à douter un seul instant d'eux-mêmes et de leurs opinions. Pas habitués à ça, trop douloureux pour l'égo, trop angoissant, que sais-je... Alors que plutôt que de tenter de voir la réalité telle qu'elle est, ils s'appliquent plus ou moins consciemment à appliquer à la réalité leur vision, aussi erronée soit-elle. C'est comme vouloir faire entrer la mauvaise clé dans la mauvaise serrure, en passant par la force et espérant ainsi tout déverrouiller.
Si le désespoir vous guette, vous pourrez toujours espérer tomber sur un champion du chiffre. Ce magistrat aguerri saura vous réduire à un chiffre dans son tableau de statistiques, qui lui permettra d'avancer dans sa carrière, bien tracée à l'avance. Il n'aura que faire de vos états d'âme et des siens, seul compte sa prochaine mutation ou sa prochaine promotion. C'est certainement pour cela que certains profils issus du monde de la banque ou de la finance (comme Stéphane Béres) se sentent comme des poissons dans l'eau dans le temple de la justice. Et puis il faut bien des personnes pour aller chercher les chiffres de l'activité judiciaire, que viendra fièrement balancer le procureur lors de la rentrée solennelle du tribunal, même s'il sait lui-même et ceux qui l'écoutent que ces chiffres sont bidonnés en amont (refus de plainte, infractions diminuées, etc...). La politique du chiffre est reine: mieux vaut la quantité que la qualité.
L'humanité se définissant par sa complexité, il sera possible d'avoir des magistrats alternant bons et mauvais comportements, au gré des humeurs, des affinités ou des basculements de conscience. Il faudrait que les juges soient suivis sur le plan psychologique afin que l'on sache s'ils sont fiables pour exercer la tâche qu'on leur impose, mais étant donné qu'on leur demande moins de faire de la qualité que de la quantité, il ne faut pas s'étonner que les personnes au pouvoir fassent peu de cas de tout cela. Tant qu'un problème n'est pas visible du public, il n'existe pas.
► Victime d'un fiasco judiciaire (ayant débuté le 11 décembre 2017 à Montpellier, par une enquête policière trafiquée et bâclée) et ayant injustement passé 4 mois de prison (du 13 décembre 2017 au 17 avril 2018) pour des faits imaginaires ("menaces de mort", accusation formulée par un couple: un islamiste, Adel Mendi, et sa compagne, Marion Mas), il réclame désormais publiquement justice (via ce site) –après avoir constaté que la discrétion ne mène à rien.
► Depuis le 28 mai 2018 (après sa libération), bien qu'ayant initié lui-même l'action judiciaire et apporté les preuves de son innocence, il est bien gentiment tenu à l'écart de la vérité (qu'il a contribué à faire émerger) par les autorités judiciaires.
La vérité, surtout lorsqu'elle est gênante, n'est pas trop pressée de voir le grand jour.
► Est-ce un hasard?
— 17 avril 2019: un courrier recommandé (envoyé par l'auteur à la juge) pour connaître l'identité de la policière malhonnête ayant falsifié le dossier d'enquête arrive au tribunal de Montpellier,
— 18 avril 2019: une capitaine de police se suicide au commissariat central de Montpellier.
► En septembre 2020 (soit après 2 années d'action judiciaire infructueuse), la décision est prise de lancer le site afin de rendre public le fiasco et son contexte (toujours d'actualité malgré les belles annonces politiques, qui ne sont que de la poudre aux yeux).
► Ne cherchant pas à se faire mousser, l'auteur souhaite garder un anonymat partiel.

► Il remercie au passage son ancien avocat de lui avoir appris ce qu'est la trahison. Comme quoi, une robe et un beau serment ne sont la garantie de rien.
► Amalgames et généralisations sur quiconque sont déconseillés, le vice (ou la vertu) peut apparaître partout.