
Miracle. J'ai reçu hier le réquisitoire du procureur Jacques-Philippe Redon suite à l'avis de fin d'information du 4 janvier dont il est fait état dans ce billet de janvier. Mais il y a une mauvaise surprise. Il sera aussi question de quelques pensées qui me sont venues à l'esprit.
La mauvaise surprise, c'est que le réquisitoire concerne ici uniquement l'information (c'est-à-dire l'enquête menée par la juge) à propos de la belle décoration que m'avaient laissée mon islamiste de voisin Adel Mendi et sa compagne Marion Mas le 10 août 2018, avant de déménager (à ce jour, ils restent disponibles sur LinkedIn, si vous recherchez un ingénieur et une diététicienne — références non vérifiées). Il y est aussi question de la dénonciation calomnieuse qu'ils ont faite le 11 décembre 2017 (accusation mensongère de menaces de mort à mon encontre) et qui m'a menée en prison (pour 4 mois). La "justice" a donc eu le génie de séparer cette procédure de celle concernant la falsification de la procédure par une policière le 11 décembre 2017. Bravo, tout en cohérence et logique. Ici, l'affaire est vite réglée: pas d'audition du couple concerné parce que je n'ai pas daigné me déplacer pour répéter devant un policier ce que j'avais déjà écrit dans ma plainte envoyée au procureur. Celui-ci réclame donc un non-lieu (pas de procès) pour l'oeuvre d'art qu'ils ont réalisée en partant. Chacun se fera son opinion sur le potentiel artistique et éthique révélé.
Je pense qu'il faudra sérieusement s'armer de patience désormais. Malgré la mauvaise surprise plus haut, il n'en reste pas moins qu'une autre procédure contre X est toujours en cours pour faux et usage de faux par dépositaire de l'autorité publique (traduction: falsification de procédure par une policière). Dans le détail et pour rappel, c'est une plainte simple que j'ai d'abord déposée le 28 mai 2018 au procureur de Montpellier puis suite à son silence courageux, une plainte au juge d'instruction le 18 octobre 2018. Avec comme dénouement particulier une demande d'accès au dossier (pour tout connaître du coup monté) reçue le 17 avril 2019 au tribunal auquel a succédé le lendemain matin 18 avril le suicide d'une policière au commissariat pour une raison inexplicable. Sauf évidemment à prendre en compte le courrier du 17 avril. Je ne prends pas plaisir à répéter cet enchaînement de faits mais c'est certainement nécessaire pour être audible et crédible.
En me penchant sur les dates, j'ai remarqué des choses vraiment étonnantes. Je suis sorti de prison le 17 avril 2018, le courrier à la juge est arrivé le 17 avril 2019 et le 18 avril 2019 une capitaine de police se suicide. Je n'ai évidemment pas fait exprès d'envoyer le courrier à la juge le 15 avril pour qu'il arrive le 17 avril, c'est tombé ce jour-là parce que je me suis dit 2 jours plus tôt, sur un coup de tête, qu'il fallait peut-être un peu se bouger pour forcer la justice à avancer, bon gré mal gré. Comme quoi le hasard fait bizarrement les choses.
C'est vraiment désespérant de voir comme l'être humain s'habitue à tout. La justice dans son état actuel me fait penser à la fable de la grenouille immergée dans une casserole dont on aurait augmenté lentement la température jusqu'à ébullition. Bref un fiasco à petit feu, rendu imperceptible par sa lente progression, mais qui ne pouvait que mal finir. Ce qui est surprenant, ce n'est même pas que des naufrages judiciaires soient mis au jour de temps à autre, c'est au contraire qu'il y en ait si peu qui soient mis au jour! C'est tout simplement anormal de pouvoir rendre justice dans ces conditions. L'anormalité est devenue la norme par la force des habitudes et la passivité de chacun. Et à mon avis, il y a bien d'autres ratages qui ont été étouffés et passés sous silence: personne n'aime reconnaître ses torts, et encore moins en public et quand il s'agit de justice.
N.B.: Le lièvre en haut est une oeuvre d'Albrecht Dürer peinte en 1502. Sauf événement notable entre-temps, le prochain billet sera publié le 21 avril. Et si vous avez du blé en trop, pensez à faire des dons réguliers à une oeuvre de charité. Tant de malheurs dans ce bas monde qu'on ne peut que relativiser sur sa situation et trouver le luxe parfois bien indécent...
► Victime d'un fiasco judiciaire (ayant débuté le 11 décembre 2017 à Montpellier, par une enquête policière trafiquée et bâclée) et ayant injustement passé 4 mois de prison (du 13 décembre 2017 au 17 avril 2018) pour des faits imaginaires ("menaces de mort", accusation formulée par un couple: un islamiste, Adel Mendi, et sa compagne, Marion Mas), il réclame désormais publiquement justice (via ce site) –après avoir constaté que la discrétion ne mène à rien.
► Depuis le 28 mai 2018 (après sa libération), bien qu'ayant initié lui-même l'action judiciaire et apporté les preuves de son innocence, il est bien gentiment tenu à l'écart de la vérité (qu'il a contribué à faire émerger) par les autorités judiciaires.
La vérité, surtout lorsqu'elle est gênante, n'est pas trop pressée de voir le grand jour.
► Est-ce un hasard?
— 17 avril 2019: un courrier recommandé (envoyé par l'auteur à la juge) pour connaître l'identité de la policière malhonnête ayant falsifié le dossier d'enquête arrive au tribunal de Montpellier,
— 18 avril 2019: une capitaine de police se suicide au commissariat central de Montpellier.
► En septembre 2020 (soit après 2 années d'action judiciaire infructueuse), la décision est prise de lancer le site afin de rendre public le fiasco et son contexte (toujours d'actualité malgré les belles annonces politiques, qui ne sont que de la poudre aux yeux).
► Ne cherchant pas à se faire mousser, l'auteur souhaite garder un anonymat partiel.

► Il remercie au passage son ancien avocat de lui avoir appris ce qu'est la trahison. Comme quoi, une robe et un beau serment ne sont la garantie de rien.
► Amalgames et généralisations sur quiconque sont déconseillés, le vice (ou la vertu) peut apparaître partout.